Bordure rhodanienne Transition entre industrialisation et espace naturel
Présentation du site

Paysage ouvert, belvédère sur la ville de Condrieu et sur les rives du fleuve Rhône en aval de Lyon, offrant un panorama sur un ensemble diversifié, caractéristique de la moyenne vallée du Rhône.

Marqués de longue date par la culture vivrière et viticole et plus récemment par un phénomène de développement urbain soutenu, les paysages de la côtière rhodanienne sont caractérisés par un développement des espaces plantés en vigne où s’intercalent encore des espaces naturels, jonctions essentielles entre le massif agro-naturel du Pilat et la vallée du Rhône.

Cet espace est concerné par un Plan de reconquête paysagère : Le Plan paysage de la côtière rhodanienne

Analyses paysagère

Identification :

Paysage ouvert, belvédère sur la ville de Condrieu et les rives du Rhône, offrant un panorama sur un ensemble diversifié caractéristique de la moyenne vallée du Rhône.

Marqués de longue date par la culture vivrière et viticole, les paysages de la côtière rhodanienne sont caractérisés par un développement des espaces plantés en vigne où s’intercalent encore des espaces naturels, jonctions essentielles entre le massif agro-naturel du Pilat et la vallée du Rhône.

Caracteristiques dominantes :

Ce paysage à dominante urbaine est caractéristique de la limite ville / campagne entre d’un côté le territoire du Parc, caractérisée par une mosaïque paysagère à dominante agraire, et de l’autre, ses franges, fortement urbanisées au cours de la seconde moitié du XXème siècle. 

La plaine alluviale est occupée par une densité urbaine importante où s’entremêlent des tissus urbains résidentiels et industriels et nombreux tracés d’axes de communications ; et une rive droite à dominante arboricole et maraîchère. 

Les coteaux abrupts sont dessinés par la culture de la vigne en terrasses ou « Chaillets » (Appellation d’Origines Protégées « Condrieu », « Château Grillet » et « Saint-Joseph »). La forêt est cantonnée aux ravins qui remontent sur le plateau agricole marqué lui, par un phénomène d’urbanisation pavillonnaire récent dit « en chapelet ».

Representation collective :

Le cliché représente un des deux paysages identitaires du Massif du Pilat (l’autre étant celui des Crêts) Attenant au Rhône, il constitue la frange méridionale du Parc. 

La présence de plusieurs éléments paysagers donne cette singularité à ce paysage « frontalier » : croix (nombreuses dans le Pilat), vignoble en coteaux, fleuve Rhône, ravins et forêts de pente.

Dynamiques et pressions :

Le paysage est ici marqué par la pression urbaine des agglomérations lyonnaises, roussillonnaises et viennoises. On y observe une tendance des bourgs à se rejoindre pour tendre vers une urbanisation quasi-continue. Un report de l’urbanisation depuis la vallée vers le rebord du plateau tend à privatiser les vues, voire à engendrer des problématiques de gestion des eaux de ruissellement sur le coteau en sus des problématiques de déplacement sur des axes en voie de saturation.

La vallée constitue un espace de circulation et de communication dense d’échelle nationale dont l’axe le plus visible depuis le rebord du plateau reste le fleuve Rhône. Les aménagements fluviaux réalisés depuis les années 1970 ont eu pour conséquences une concentration visible d’activités commerciales, industrielles et d’emplois ainsi qu’une certaine constance et rigidité du fleuve.

L’industrie chimique en rive gauche marque par ses teintes et ses volumes qui tranchent avec l’architecture historique. Cette activité engendre des pressions et des risques industriels non négligeables que l’on devine.

L’importante densité de population mais surtout sa proximité avec les grands bassins de vie explique les aménagements et la relative pression des équipements de loisir (ViaRhôna, Belvédères aménagés, …etc.) sur les espaces naturels et agricoles en particulier.

Objectifs de qualite paysagère :

Les politiques publiques de planification en place visent à :

  • Maîtriser l’étalement urbain et les formes urbaines (préserver les silhouettes remarquables des bourgs et hameaux).
  • Valoriser les activités de loisirs en lien avec le Rhône et favoriser sa réappropriation par les populations.
  • Préserver et valoriser l’agriculture de la plaine alluviale et la viticulture sur le coteau.Préserver les milieux naturels des ra
  • vins rhodaniens et leur fonction de corridors écologiques entre la vallée et les monts du Pilat.Maintenir une mosaïque de landes et de prairies naturelles sur le rebord du plateau.
  • Garder des vues ouvertes depuis le rebord du plateau, notamment en limitant l’urbanisation.

Fait(s) marquant(s) :

2000 - Mise en place d'un équipement touristique (dispositif d'interprétation du paysage. (illustration évolution 2000-2004)