Paysage agricole du Jarez et landes sommitales
Présentation du site

Ce point de vue donne à voir un paysage représentatif de l’entité paysagère des « Versants du Gier ». Les vallées perpendiculaires et affluentes du Gier, ici celle du Couzon, offrent des espaces cachés dus au relief et aux éléments paysagers (arbres, haies et bosquets).

La relative proximité de la vallée du Couzon avec les axes de communication de la vallée du Gier, entre Lyon et Saint-Etienne, a introduit une certaine pression urbaine diffuse au sein de cet espace agricole alors en transition.

Depuis la fin des années 1960 et le développement de la voiture et des voies de grande circulation (A47 à quelques kilomètres), des villas sont venues clairsemer cet espace rural et ce versant exposé sud. A l’inverse du bâti traditionnel implanté en limite parcellaire et en bordure de voie, le modèle pavillonnaire se démarque notamment par son implantation au centre d’une parcelle.

L’agriculture se maintient, le parcellaire est ici ou là adapté au phénomène de regroupement des exploitations et aux enjeux de la mécanisation (regroupement parcellaire) et, dans le même temps, elle a délaissé le bâti traditionnel pour moderniser les outils de travail des agriculteurs.

Les espaces en quête de vocation aux abords du bâti traditionnel, qui pour la plupart ont changé de destination, sont progressivement revenus à l’agriculture après une période de transition et d’installation temporaire de la friche.

Analyses paysagère

Identification :

Paysage des versants du Gier au-dessus du barrage du Couzon, en grande partie marqué par l’activité agricole de polyculture / élevage (culture de céréales, élevage ovin et caprin, fruitier en vergers) qui produit un paysage en mosaïque relativement ouvert.

Caracteristiques dominantes :

Ce point de vue donne à voir un paysage représentatif de l’entité paysagère « Versants du Gier ». Les vallées perpendiculaires et affluentes à la vallée du Gier, ici celle du Couzon, offrent des espaces cachés dus au relief et aux éléments paysagers (arbres, haies et bosquets).

Les petits hameaux historiques sont reliés par un réseau routier relativement peu dense et qui suit les courbes de niveau (routes en belvédères). Depuis la fin des années 1960 et le développement de la voiture et des voies de grande circulation (A47 en contrebas), des maisons pavillonnaires sont venues clairsemer cet espace rural et ce versant exposé sud. À l’inverse du bâti traditionnel implanté en limite parcellaire et en bordure de voie, le modèle pavillonnaire se démarque notamment par son implantation au centre d’une parcelle. L’espace privé y est généralement délimité par des haies buissonnantes et d’essences d’arbres ornementaux qui contrastent avec l’espace agricole tout autour.

Representation collective :

Espace secret et intime qui marque la transition entre le territoire du Parc et les villes-portes (ici Rives-de-Gier).

Dynamiques et pressions :

La relative proximité de la vallée du Couzon avec les axes de communication de la vallée du Gier, entre Lyon et Saint-Étienne, a introduit une certaine pression urbaine diffuse au sein de cet espace agricole alors en transition.

L’agriculture se maintient, le parcellaire est ici ou là adapté au phénomène de regroupement des exploitations et aux enjeux de la mécanisation (regroupement parcellaire) et, dans le même temps, elle a délaissé le bâti traditionnel pour moderniser les installations de travail des agriculteurs.

Les espaces en quête de vocation aux abords du bâti traditionnel, qui pour la plupart a changé de destination, sont progressivement revenus à l’agriculture après une période de transition et d’installation de la friche.

Objectifs de qualite paysagère :

Sur ce type d’espace, les objectifs en matière de paysage sont de :

  • Maintenir une agriculture autour des hameaux afin de garder des espaces ouverts et limiter ainsi la progression de friche (et de forêt) et limiter en même temps le risque d’incendie.
  • Maintenir des landes et espaces sommitaux exploités de manière très extensives pour le maintien d’habitats naturels à enjeux.

Fait(s) marquant(s) :

  • 1996 : Démolition d'une partie d'un corps de ferme
  • 2008 : Extension de l’ancien corps de ferme en continuité des caractéristiques architecturales locales