Opposition forêt-agriculture
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Paysage d’exploitation agricole et sylvicole en amont du barrage du Dorlay où contrastent un fond de vallée à vocation agricole et les monts et crêts à vocation forestière intensive.

L’espace perçu, comme l’ensemble de la vallée du Dorlay, est marqué par une dynamique d’enfrichement des bords de route en pentes ou à flancs. Ce phénomène généralisé à l’échelle du massif ces 30 dernières années a pour conséquence de fermer les espaces et d’obstruer les vues jusqu’à créer un sentiment de séquençage accru de l’espace et de difficultés de repérage.

L’économie forestière incarnée dans le cliché d’origine par la scierie en contrebas est en compétition spatiale avec l’activité agricole et pastorale. Les monts encore occupés par une activité pastorale extensive généralisée sont depuis plantés en résineux.

L’activité forestière intensive les entaille par des coupes à blancs répétées, conséquences d’une exploitation à cycle court en futaies régulières avec très peu de stratégie de régénération naturelle.

Analyses paysagère

Identification :

Paysage d’exploitation agricole et sylvicole : contraste entre le fond de vallée à vocation agricole et les monts et crêts à vocation forestière.

Caracteristiques dominantes :

Le point de vue focalise sur l’épaulement entre le Dorlay et l’Artiole, peu marqué, présentant une activité agricole (cultures fourragères ; grandes parcelles pour le Pilat) entourée par une forêt dense morcelée sur les crêts.

En amont du barrage du Dorlay (hors-cadre, à droite), l’activité agricole de fond de vallée est en concurrence avec l’extension de la forêt.

Plusieurs points forts de cette vallée sont visibles : ripisylve, terrains agricoles, haies, forêts de crêtes, etc.

« Les crêtes du massif dominent toute cette vallée et forment une barrière infranchissable. Cette ligne de crêtes joue cependant un rôle prépondérant pour l’identité des lieux : c’est le lien avec l’ensemble du massif. » (Charte paysagère « Versants du Gier », Saint-Étienne-Métropole - Janvier 2010, p.26)

Representation collective :

Espace de transition entre un fond de vallée agricole (grandes cultures fourragères pour le Pilat) et les monts du Pilat boisés.

Dynamiques et pressions :

L’espace perçu, comme l’ensemble de la vallée du Dorlay, est marqué par une dynamique d’enfrichement des bords de route en pentes ou à flancs. Ce phénomène généralisé à l’échelle du massif ces 30 dernières années a pour conséquence de fermer les espaces et d’obstruer les vues jusqu’à créer un sentiment de séquençage accru de l’espace et de difficultés de repérage.

L’économie forestière incarnée dans le cliché d’origine par la scierie en contrebas est en compétition spatiale avec l’activité agricole et pastorale. Les monts encore occupés par une activité pastorale extensive généralisée sont depuis plantés en résineux.

L’activité forestière intensive les entaille par des coupes à blancs répétées, conséquences d’une exploitation à cycle court en futaies régulières avec très peu de stratégie de régénération naturelle.

Objectifs de qualite paysagère :

Sur ce type d’espace, les objectifs en matière de paysage sont de :

  • Maintenir un paysage ouvert à partir de route « belvédère / balcon » (nécessitant une coupe de la végétation du 1er plan, de bord de route) ; prévoir des espaces de respiration/de transparence (arrêt minutes, trouées visuelles à entretenir ou à créer, etc.)
  • Sensibiliser et encourager les sylviculteurs à une gestion durable par le biais de forêt mélangée (diversifier les essences et les âges, favoriser la régénération naturelle et procéder à des coupes en éclaircie) afin de contribuer au maintien et développement de la biodiversité
  • Maintenir une activité agricole et sylvicole en adéquation avec la préservation de la biodiversité (ZNIEFF)

Fait(s) marquant(s) :

Fermeture continue des vues