Equilibre entre nature et occupation humaine
Présentation du site

Le paysage observé est représentatif de l’entité paysagère « Versants du Gier » en transition avec l’espace à dominante montagnardes des crêts du Pilat.

Le cliché pointe sur un des principaux sites naturels remarquables « identitaires » du massif : la cascade du Gier (Saut du Gier) et le Grand Chirat (sous l’estive de La Jasserie).

La forêt occupe une place prédominante en particulier sur les zones sommitales où l’extension est désormais limitée et plus récemment, elle gagne du terrain jusqu’à complètement obstruer l’espace des fonds de vallée sous forme de taillis caducs essentiellement.

L’activité agricole sur les pentes semi-abruptes (étage collinéen) à moins de 800m d’altitude et à proximité de hameaux (fermes) se maintient avec difficulté.

Le cliché démontre la progression de l’enrésinement sur l’étage collinéen et, de fait, la perte de lisibilité de la minéralité du Pilat. La série permet aussi de mieux comprendre le phénomène pulsatile de développement / régression ou rotation des espaces de friches aux abords des hameaux.

L’espace perçu, comme pour l’ensemble des vallées du Dorlay ou du Gier amont, est marqué par une dynamique d’enfrichement des bords de route en pente ou à flanc. Ce phénomène, généralisé à l’échelle du massif ces trente dernières années, a pour conséquences de fermer les espaces et d’obstruer les vues jusqu’à créer un sentiment de séquençage accru de l’espace et de difficulté de repérage.

Analyses paysagère

Identification :

Paysage rural patrimonial des sources du Gier amont et crêts du Pilat avec un maintien de l’espace ouvert par l’élevage autour des hameaux et dominé sur les hauteurs par la forêt.

Caracteristiques dominantes :

Le point de vue est situé en amont du bourg de La-Valla-en-Gier que l’on peut à certains égards considérer comme une zone franche entre les villes-portes aux paysages urbains et industriels de la vallée du Gier et le territoire du Parc aux paysages ruraux, agraires et patrimoniaux.

Le paysage observé est représentatif de l’entité paysagère « Versants du Gier » en transition avec l’espace à dominante montagnarde des crêts du Pilat. 

Le cliché pointe sur un des principaux sites naturels remarquables « identitaires » du massif : la cascade du Gier (Saut du Gier), les chirats ou encore la forêt de sapins (très importante sur la zone centrale du Pilat).

La forêt occupe une place prédominante en particulier sur les zones sommitales où l’extension est désormais limitée. Plus récemment, elle gagne du terrain jusqu’à complètement obstruer l’espace des fonds de vallée sous forme de taillis caducs essentiellement.

L’activité agricole sur les pentes semi-abruptes (étage collinéen) à moins de 800m d’altitude et à proximité de hameaux (fermes) se maintient avec difficulté.

Le hameau, un parmi la cinquantaine que compte la commune, est un point de repère paysager en tête de vallée. Comme la plupart, il se situe à mi-pente, et n’est pas nécessairement desservi directement par les axes principaux.

La route départementale 76 qui parcourt les versant du Gier à mi-pente offre une visibilité et une lisibilité du paysage entre le Col du Planil et La-Valla-en-Gier.

Representation collective :

  • Vallée bucolique et majestueuse, élément du patrimoine
  • Paysage qui invite à être parcouru pour appréhender le système de vallées
  • Paysage sonore avec la rivière du Gier, la faune, etc
  • Espace de limite entre le Parc du Pilat et les villes-portes : zone de transition

Dynamiques et pressions :

Le cliché démontre la progression de l’enrésinement sur l’étage collinéen et, de fait, la perte de lisibilité de la minéralité du massif. La série permet aussi de mieux comprendre le phénomène pulsatile de développement/régression ou rotation des espaces de friches aux abords des hameaux.

L’espace perçu, comme pour l’ensemble des vallées du Dorlay ou du Gier amont, est marqué par une dynamique d’enfrichement des bords de route en pente ou à flanc. Ce phénomène, généralisé à l’échelle du massif ces trente dernières années, a pour conséquences de fermer les espaces et d’obstruer les vues jusqu’à créer un sentiment de séquençage accru de l’espace et de difficulté de repérage.

Objectifs de qualite paysagère :

Sur ce type d’espace, les objectifs en matière de paysage sont de :

  • Maintenir et accompagner une agriculture adaptée aux pentes et au climat afin de garder des espaces ouverts et limiter ainsi la progression de la forêt (et le risque d’incendie) autour des hameaux 
  •  Préserver et valoriser l’architecture vernaculaire des hameaux (typicité)
  • Redéfinir les modalités d’exploitation forestière pour éviter les coupes à blanc (sur un temps relativement court) afin de garder une certaine physionomie des forêts et préserver la biodiversité.
  • Valorisation des éléments identitaires : le Saut du Gier et les Chirats (gestion du développement spontané des sapins)
  • Maintenir des transparences, le long de la RD 76 (arrêts minutes, etc.)