Vallée abandonnée peu à peu par l'agriculture
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Le point de vue caractérise un paysage de transition après le col du Banchet en direction de la vallée de la Déôme et du centre-bourg de Bourg-Argental.

La route départementale RD 503 reliant le pélussinois et plateau de Maclas à Bourg-Argental ouvre des perspectives qui permettent d’embrasser du regard une grande partie de la vallée. Le centre-bourg n’est pas encore perceptible même si la descente plonge rapidement l’automobiliste entre prairies et forêts plantées de production.

Même si elle contribue au maintien d’une lisière forestière encore lisible, l’activité agricole semble avoir déjà délaissé les espaces les plus hauts en altitude et les plus pentus au profit de la forêt, induisant un certain enclavement des hameaux.

Au premier plan, l’espace reste ouvert et valorisé par une économie agricole tournée vers l’élevage ovin. Le devenir du siège d’exploitation traditionnel semble être garant du maintien du paysage agricole observé.

Le devenir et en particulier la modernisation des exploitations agricoles conditionne probablement le maintien d’une agriculture compétitive mais l’insertion des pratiques contemporaines dans la pente induit des transformations paysagères qui peuvent être peu valorisantes pour l’activité et le territoire.

Analyses paysagère

Identification :

Paysage agricole et forestier de la vallée de la Déôme en aval de la ville de Bourg-Argental.

Caracteristiques dominantes :

Le point de vue caractérise un paysage de transitions qui se déploie après le col du Banchet en direction de la vallée de la Déôme et du centre-bourg de Bourg-Argental.

La route départementale RD 503 reliant le pélussinois et plateau de Maclas à Bourg-Argental ouvre des perspectives qui permettent d’embrasser du regard une grande partie de la vallée. Le centre-bourg n’est pas encore perceptible même si la descente plonge rapidement l’automobiliste entre prairies et forêts plantées de production.

Même si elle contribue au maintien d’une lisière forestière encore lisible, l’activité agricole semble avoir déjà délaissé les espaces les plus hauts en altitude et les plus pentus au profit de la forêt, induisant un certain enclavement des hameaux.

Au premier plan, l’espace reste ouvert et valorisé par une économie agricole tournée vers l’élevage ovin. Le devenir du siège d’exploitation traditionnel semble être garant du maintien du paysage agricole observé.

Representation collective :

Siège d’une exploitation agricole traditionnelle de la Déôme après le passage du Col du Banchet, entre Ternay et Déôme.

Dynamiques et pressions :

La descente progressive de la forêt de pente, naturelle ou plantée, semble à l’œuvre sur toute la vallée de la Déôme. Le maintien d’une activité agricole d’élevage semble être le dernier rempart pour le maintien d’espaces ouverts.

Le devenir et en particulier la modernisation des exploitations agricoles conditionne probablement le maintien d’une agriculture compétitive mais l’insertion des pratiques contemporaines dans la pente induit des transformations paysagères qui peuvent être peu valorisantes pour l’activité et le territoire.

Objectifs de qualite paysagère :

  • Garder des sièges agricoles garants du maintien de milieux ouverts et du cadre de vie pour les habitants,
  • Accompagner les évolutions des systèmes agricoles et l’insertion des bâtiments et des espaces de stockage dans la pente,
  • Valoriser une forêt diversifiée par la mise en valeur de l’étagement collinéen, la diversification des peuplements forestiers plutôt que favoriser l’enrésinement monospécifique tout en évitant les effets d’encerclement des espaces agricoles ou des hameaux.

Fait(s) marquant(s) :

  • 2001 / 2002 : mise en place de la plateforme pour l’ensilage
  • 2007 : Reprise du tracé de la route départementale et remodelage des accotements