Village de piémont
Présentation du site

Le fond de la vallée du Régrillon, aux abords de la commune de Pélussin, comporte des infrastructures liées autrefois à la valorisation de la force hydraulique par l’industrie textile (moulinage). L’ancien viaduc ferroviaire, les jardins ouvriers en terrasse, témoins de l’activité passée, sont aujourd’hui masqués ou remplacés par un espace enfriché ou boisé. Cette dynamique d’enfrichement des jardins ou des cultures (vignes) en terrasses tend à faire progressivement disparaître les terrasses en murets en pierre sèches, éléments structurants des paysages pilatois.

Analyses paysagère

Identification :

Paysage intime en tête d’un ravin rhodanien marqué par le développement de l’industrie textile jusqu’au début du XXème siècle.

Caracteristiques dominantes :

Le fond de la vallée du Régrillon, aux abords de la commune de Pélussin, comporte des infrastructures liées à la valorisation passée de la force hydraulique par l’industrie textile (moulinage). L’ancien viaduc ferroviaire, les jardins ouvriers en terrasse, témoins de l’activité passée, sont aujourd’hui masqués ou remplacés par un espace enfriché, voire boisé.

Le village de Pélussin, installé sur un éperon en surplomb du ruisseau, reste un élément structurant le paysage, marqué par d’importants volumes bâtis. 

L’arrière-plan est constitué par une partie des crêts du Pilat, ensemble paysager emblématique où le chirat Rochat permet de se repérer relativement aisément.

Representation collective :

Paysage identitaire du Massif du Pilat : village de piémont avec un patrimoine architectural diversifié (tour du château, clochers de l’église Notre Dame, viaduc, jardins en terrasse ...).

Dynamiques et pressions :

On observe un maintien relatif de la structure du paysage perçu.

Toutefois, la dynamique d’enfrichement des jardins ou cultures (vignes) en terrasses tend à faire progressivement disparaître les terrasses en murets en pierre sèches, éléments structurants des paysages pilatois.

Cette « déprise » engendre ici avec elle la perte physique d’éléments de petits patrimoines tels que les loges ou petits édicules agricoles. Cet « perte paysagère » qui se généralise conduit même ici à la disparition dans le champs visuel d’éléments identitaires majeurs comme le viaduc des « rivières ». Le devenir des anciennes usines, dont la plupart ont une importante valeur patrimoniale, revêt un enjeu particulier et majeur (hors cadrage). 

Bien qu’en périphérie immédiate du bourg le plus important de ce versant, la pression urbaine très marquée qui s’exerce sur le territoire du Pilat rhodanien n’est pas perceptible ici.

Objectifs de qualite paysagère :

  • Préserver et valoriser les silhouettes villageoises du piémont.
  • Rationaliser et dissimuler (enfouir) les réseaux électriques aériens au sein et aux abords des bourgs et hameaux.
  • Maîtriser la dynamique d’enfrichement autour des villages et hameaux pour leur sécurité et garder des espaces ouverts emblématiques du Massif du Pilat, pour ainsi garantir un certain cadre de vie aux habitants (espaces potagers, vue, diversité des espaces et des milieux …).