Urbanisation et industrialisation aux portes du Parc. Le massif est un promontoire d'observation
Présentation du site

Paysage identitaire du Massif du Pilat attenant au Rhône en limite du territoire du Parc. Il regroupe la présence de plusieurs éléments qui donnent cette singularité à ce paysage « frontalier » de la côtière rhodanienne qui en fait un cadre de vie attractif et dynamique à proximité du Rhône et des coteaux offrant de beaux panoramas.

Ce secteur est soumis à la pression urbaine soutenue depuis la fin des années 1980. Ceci se matérialise par un report de l’urbanisation sur les hauteurs et le rebord du plateau, sous forme pavillonnaire, souvent en dehors des enveloppes urbaines historiques.

Véritable paysage en mosaïque, les pressions à l’œuvre, entre développement du vignoble qui remonte des coteaux et l’urbanisation interroge sur le devenir des éléments supports et des espaces naturels essentiels au maintien de la biodiversité (bosquets, arbres isolés, murets de pierres sèches…).

Analyses paysagère

Identification :

Paysage de rebord de plateau agricole du Pilat rhodanien en direction de la plaine du Rhône et de l’Isère.

Caracteristiques dominantes :

Le point de vue est marqué par un paysage ouvert, belvédère sur la vallée du Rhône offrant un panorama sur un ensemble diversifié, constitué de vignes et d’une plaine du Rhône urbanisée.

Le cliché mêle à la fois des activités agricoles traditionnelles héritées des XVIIIe et XIXe siècles et l’industrialisation et la valorisation du fleuve comme une infrastructure support de développement d’énergies dont la centrale nucléaire de Saint-Alban-du-Rhône (Dpt 38).

Representation collective :

Paysage identitaire du Massif du Pilat attenant au Rhône en limite du territoire du Parc. Il regroupe la présence de plusieurs éléments qui donnent cette singularité à ce paysage « frontalier » de la côtière rhodanienne qui en fait un cadre de vie attractif et dynamique à proximité du Rhône et des coteaux offrant de beaux panoramas.

Dynamiques et pressions :

Ce secteur est soumis à la pression urbaine soutenue depuis la fin des années 1980. Ceci se matérialise par un report de l’urbanisation sur les hauteurs et le rebord du plateau, sous forme pavillonnaire, souvent en dehors des enveloppes urbaines historiques.

Le cliché met en avant un risque technologique, ici nucléaire, aux portes d’une territoire rural convoité.

Véritable paysage en mosaïque, les pressions à l’œuvre, entre développement du vignoble qui remonte des coteaux et l’urbanisation interroge sur le devenir des éléments supports et des espaces naturels essentiels au maintien de la biodiversité (bosquets, arbres isolés, murets de pierres sèches…).

Objectifs de qualite paysagère :

Afin de maintenir des paysages rhodaniens dynamiques et attractifs ainsi que des séquences et des ambiances paysagères variées, il semble indispensable de :

  • Préserver et valoriser la mixité et un équilibre entre la viticulture sur le coteau et les prairies sur le plateau,
  • Préserver les milieux naturels des ravins rhodaniens (corridors entre les vallées et les monts du Pilat),
  • Garder des vues ouvertes depuis le haut du coteau (rebord du plateau) et limiter ainsi l’urbanisation (et la privatisation des vues sur le panorama offert vers la vallée du Rhône et sur les Alpes).