Route de plateau au cœur d'une agriculture encore florissante
Présentation du site

Les paysages des espaces agricoles du piémont pélussinois sont relativement ouverts et parcourus par un réseau routier secondaire constitué de voiries communales qui desservent les nombreux hameaux qui les ponctuent.

Ce territoire, à l’habitat historiquement dispersé sous formes de fermes ou groupe d’habitats, pourrait conduire les visiteurs à se perdre si les monts et les quelques centre-bourgs ne venaient pas l’aider à s’orienter.

Les espaces agricoles du plateau pélussinois sont caractérisés par une mosaïque de cultures, de milieux agricoles et naturels, par des bosquets ou encore des zones humides disséminées ça et là. Ce patchwork est dû à l’existence d’une agriculture diversifié de polyculture-élevage qui lui garantit des paysages quotidiens et relativement intimes de qualité.

Alors que le développement urbain et les évolutions des infrastructures étaient pressentis au début des années 1990, ces évolutions ne se sont pas produites. Probablement du fait de l’éloignement de ce hameau des axes principaux de déplacement du plateau.

Analyses paysagère

Identification :

Paysage du plateau de Chuyer au niveau d’ un carrefour routier en milieu rural à vocation agricole.

Caracteristiques dominantes :

Les paysages des espaces agricoles du piémont pilatois sont relativement ouverts et parcourus par un réseau routier secondaire constitué de voiries communales qui desservent les nombreux hameaux qui les ponctuent.

Ce territoire, à l’habitat historiquement dispersé sous formes de fermes ou groupes d’habitats, pourraient conduire les visiteurs à se perdre si les monts et les quelques centre-bourgs ne venaient pas l’aider à s’orienter.

Ici, le Mont Monnet, dernier soubresaut des Crêts du Pilat, marque la vue en arrière-plan.

Representation collective :

Cette vue ne représente rien de particulier mais illustre assez bien ce que peut ressentir le visiteur qui déambule le plateau pélussinois sur les nombreuses routes et chemins qui le parcourent. Un sentiment d’égarement qui peut conduire à découvrir une ferme ou un hameau qui constitue simplement un petit élément de patrimoine rural qui concourt à l’attractivité des lieux au quotidien.

Dynamiques et pressions :

Les espaces agricoles du plateau pélussinois sont caractérisés par une mosaïque de cultures, de milieux agricoles et naturels, par des bosquets ou encore par des zones humides disséminées ça et là. Ce patchwork est dû à l’existence d’une agriculture diversifiée de polyculture-élevage. La diminution du nombre d‘exploitations, la mécanisation, l’agrandissement des entreprises agricoles et des parcelles, la spécialisation et l’intensification des pratiques agricoles sont autant de facteurs qui peuvent conduire à une diminution de la diversité des milieux, des espaces et des paysages. Les haies et les arbres isolés qui étaient complètement intégrés au fonctionnement des exploitations autrefois (paillages pour les animaux par exemple), tendent à disparaître. 

Alors que le développement urbain et les évolutions des infrastructures étaient pressentis au début des années 1990, ces évolutions ne se sont pas produites. Probablement du fait de l’éloignement de ce hameau des axes principaux de déplacement du plateau.

Objectifs de qualite paysagère :

Sur ce type d’espace, les objectifs en matière de paysage sont de :

  • Maintenir une mosaïque de cultures, de prairies, de boisements et de milieux humides dessinée par un réseau de haies et d’arbres isolés,
  • Contenir l’emprise des hameaux en favorisant les réhabilitations du bâti traditionnel plutôt que le développement de constructions neuves,
  • Généraliser une gestion raisonnée des accotements et bords de routes pour le maintien de la biodiversité dite « ordinaire ».