Forêt d'altitude
Présentation du site

Le point de vue montre un espace de transition entre l’entité paysagère des Crêts et celle de la vallée de la Déôme et des ses affluents (ici le Riotet). Une urbanisation diffuse dont une seule habitation est visible dans le cadrage s’est développé sur le versant exposé sud.

Composé essentiellement de landes à sorbiers, lees terrains sont compris dans le Site Natura 2000 des « Crêts du Pilat », réseau de sites naturels inventoriés à l’échelle européenne.

Cet espace marque aussi la limite du site classé des Crêts du Pilat.

Suite au déclin de l’activité pastorale, les prairies d’altitudes sont de plus en plus soumises à la propagation des fougères, voire à l’installation d’une végétation ligneuse, évoluant vers le stade de la forêt. Les sorbiers qui les parsèment constituent toutefois un motif paysager intéressant au grès des saisons. Des plantations de résineux ont eu lieu à la fin des années 1970 jusqu’au plus près des habitations. A défaut de gestion et d’exploitation à vocation économique et pour le risque incendie qu’elles génèrent, elles sont supprimées, au gré des opportunités, pour un retour vers des milieux ouverts. Ceci au moyen de politiques de soutien comme ici la politique Natura 2000 animée par le Parc.

Analyses paysagère

Identification :

Espace montagnard, naturel et forestier des Crêts du Pilat aux abords d’une poche d’habitat diffus.

Caracteristiques dominantes :

Le point de vue montre un espace de transition entre l’entité paysagère des Crêts et celle de la vallée de la Déôme et des ses affluents (ici le Riotet). Une urbanisation diffuse dont une seule habitation est visible dans le cadrage s’est développé sur le versant exposé sud.

Composé essentiellement de landes à sorbiers, lees terrains sont compris dans le Site Natura 2000 des « Crêts du Pilat », réseau de sites naturels inventoriés à l’échelle européenne.

Cet espace marque aussi la limite du site classé des Crêts du Pilat.

Representation collective :

Regroupées en hameau à la lisière d’une forêt de résineux aux parcelles plus ou moins exploitée, ces habitations, relativement protégées du vent et de la vue ont longtemps été utilisées en résidences secondaires. Depuis ces trente dernières années, la plupart des habitations (hors cadre) sont désormais des résidences principales.

En contrebas de la route menant à La Jasserie depuis le col de la Croix de Chaubouret, ces espaces sont quasiment imperceptibles depuis la route.

Dynamiques et pressions :

Suite au déclin de l’activité pastorale, les prairies d’altitudes sont de plus en plus soumises à la propagation des fougères, voire à l’installation d’une végétation ligneuse, évoluant vers le stade de la forêt. Les sorbiers qui les parsèment constituent toutefois un motif paysager intéressant au grès des saisons.

Des plantations de résineux ont eu lieu à la fin des années 1970 jusqu’au plus près des habitations. A défaut de gestion et d’exploitation à vocation économique et pour le risque incendie qu’elles génèrent, elles sont supprimées, au gré des opportunités, pour un retour vers des milieux ouverts.

Objectifs de qualite paysagère :

Afin de maintenir des paysages attractifs ainsi que des motifs et des ambiances paysagères variés, il est indispensable de :

  • encadrer le développement urbain en dehors des centralités de bourgs
  • veiller à la protection de l’habitat du risque d’incendie
  • sensibiliser et encourager les sylviculteurs à une gestion durable par le biais de forêt mixte (diversifier les essences et les âges, favoriser la régénération naturelle et procéder à des coupes progressives) afin de contribuer au maintien et au développement de la biodiversité
  • maintenir un espace ouvert (« garant de la qualité du cadre de vie ») autour de l’habitat

Fait(s) marquant(s) :

2010 : suppression d’une partie du boisement de résineux (accompagnement dans le cadre du plan de gestion du site Natura 2000 « Crêts du Pilat ».)