Les villages évoluent par petites greffes
Présentation du site

Cette série exprime avec justesse l’évolution standardisée des paysages des communes rurales ou périurbaines qui s’opère dans le Pilat, depuis la fin des années 1980.

Les dynamiques urbaines du village de Véranne, qui a connu un essor démographique important à partir des années 1990 (506 habitants en 1990 et 826 habitants en 2011) se sont confirmées.

Dans cette petite opération urbaine pavillonnaire, les constructions s’organisent autour d’une voirie en impasse créée afin de répondre au seul usage de desserte des quelques logements envisagés.

Contrairement au bourg historique où les constructions sont compactes, mitoyennes, à étages et organisées dans leur rapport à la rue, le paysage ici créé est marqué par une rupture avec les morphologies urbaines et architecturales traditionnelles. Des pignons quasi aveugles s’offrent au regard et la recherche de vues et d’intimité pour les habitants semble se solder par un échec.

L’aménagement et la végétalisation des jardins (clôtures, arbres au feuillage persistant, haies opaques …) tentent de palier à cette recherche d’intimité tout en conduisant certainement à terme à une perte totale de perception du bourg historique et donc des spécificités paysagères du village.

Analyses paysagère

Identification :

Paysage d’entrée de bourg ou périphérie pavillonnaire d’un centre-bourg historique du piémont rhodanien.

Caracteristiques dominantes :

Le paysage autrefois dominé par une silhouette de village - dont les constructions s’étaient agglomérées au fil du temps autour de son église - est désormais marqué par des constructions aux implantations et volumétries en rupture avec l’existant.

Representation collective :

Évolution standardisée des paysages des communes rurales ou périurbaines.

Dynamiques et pressions :

Les dynamiques urbaines du village de Véranne, qui a connu un essor démographique important à partir des années 1990 (506 habitants en 1990 et 826 habitants en 2011) se sont confirmées.

Dans cette petite opération urbaine pavillonnaire, les constructions s’organisent autour d’une voirie en impasse créée afin de répondre au seul usage de desserte des quelques logements envisagés.

Contrairement au bourg historique où les constructions sont compactes, mitoyennes, à étages et organisées dans leur rapport à la rue, le paysage ici créé est marqué par une rupture avec les morphologies urbaines et architecturales traditionnelles. Des pignons quasi-aveugles s’offrent au regard et la recherche de vues et d’intimité pour les habitants semble se solder par un échec.

L’aménagement et la végétalisation des jardins (clôtures, arbres au feuillage persistant, haies opaques …) tentent de palier à cette recherche d’intimité tout en conduisant certainement à terme à une perte totale de perception du bourg historique et donc des spécificités paysagères du village.

Objectifs de qualite paysagère :

Sur ce type d’espace, les objectifs en matière de paysage sont de :

  • Orienter le développement des centre-bourg villageois en continuité des formes et organisations historiques.
  • Préserver l’identité du bourg et la typicité de sa silhouette.
  • Accompagner l’évolution du bâti dans les documents d’urbanisme

Fait(s) marquant(s) :

  • 1998 : Construction de maisons jumelées aux abords immédiats du centre-bourg et de la première maison individuelle du lotissement
  • 1999 : Construction de deux nouvelles maisons individuelles dans le lotissement
  • 2001 : Construction de la maison individuelle au premier plan qui vient définitivement fermer la vue sur le village ancien